Premier Padel envisage d’entreprendre des actions légales contre les joueurs

Le circuit considère l'attitude des professionnels lors du boycott du tournoi de Gijón comme inacceptable, malgré une ouverture aux propositions.
Le monde du padel en crise
Le padel, sport en pleine expansion, est aujourd’hui confronté à une crise sans précédent. Le tournoi de Gijón a été annulé suite au boycott des joueurs, malgré les efforts de la Fédération Internationale et de Premier Padel pour répondre aux exigences de la PPA, l’Association des joueurs. Une réunion d’urgence avait notamment été organisée le jeudi précédant le boycott, où un accord avait semblé possible. Pourtant, malgré des discussions qui semblaient prometteuses, le boycott a finalement eu lieu.
Le contexte du boycott
Les joueurs ne participeront pas au tournoi en Asturies, malgré le fait que l’organisation de davantage de tournois en Espagne était une des demandes de la PPA et des joueurs. Ce boycott est considéré comme un événement grave et paradoxal dans le monde du sport. Même la proposition de Premier Padel de renégocier le LFA, l’accord initial qui a permis la création de ce circuit, n’a pas suffi à faire fléchir les joueurs.
Premier Padel et la Fédération Internationale s’étaient engagés à examiner en détail les points demandés par les joueurs et à formaliser des accords dans un délai de 15 jours. Ils avaient également promis de maintenir une communication constante avec les joueurs. Malgré ces propositions, la situation demeure complexe : le circuit refuse désormais de prolonger le délai d’inscription d’une semaine supplémentaire, arguant qu’il ne resterait pas suffisamment de temps pour organiser le tournoi.
Les conséquences du boycott
« C’est inacceptable, nous voulons négocier à égalité, pas avec une arme sur la tête », déclare une source de Premier Padel, qui envisage désormais des mesures légales. Les conséquences de ce boycott se font déjà sentir : le tournoi de Roland Garros n’a pas encore été confirmé suite au message envoyé par les joueurs. « Cela nous met dans une situation très délicate face au Comité Olympique », ajoute la même source.
Les revendications des joueurs
Les joueurs demandent une révision de la taille des tableaux des tournois P1, pour permettre à un plus grand nombre de joueurs d’accéder aux phases principales de ces tournois. Ils réclament également une révision du nombre de tournois comptant pour le classement général de l’année (actuellement fixé à 20), et pointent du doigt « d’autres aspects de nature plus juridique ».