FIP et Premier Padel ouverts à « étudier et négocier » les propositions des joueurs pour sauver Gijón

Les principales équipes de padel ne se sont toujours pas inscrites, poussant les deux plus grandes organisations mondiales à envoyer une lettre pour résoudre ce problème.
Crise de l’inscription au Premier Padel en Espagne
La situation demeure préoccupante concernant les inscriptions pour le premier tournoi de Premier Padel en Espagne en 2025, avec l’absence notable de joueurs de haut classement. Initialement, aucun joueur du top-20 n’était inscrit, suivi par l’absence de ceux du top-50 et actuellement, aucune inscription provenant du top-100 pour le P2 de Gijón. Malgré les appels du cabinet d’avocats du circuit et des marques demandant aux joueurs de reconsidérer leur position, la situation reste inchangée. L’organisation et la Fédération Internationale ont, dans un dernier effort, envoyé un autre document commun pour tenter d’éviter le boycott.
Échec des pourparlers entre les parties
Au 13 février, une réunion entre les parties a eu lieu pour tenter de faire avancer la compétition en Asturias. Malheureusement, ni la pression des avocats, ni la demande d’une des marques les plus importantes du Padel à ses sponsors, ni cette dernière réunion n’ont pu faire effet. Pendant ce temps, le tableau féminin reste inchangé, avec toutes les principales têtes de série toujours inscrites.
Causes de la crise et efforts de résolution
Dans un effort de dernière minute, Premier Padel (représenté par David Serrahima, directeur général) et la FIP (avec Luigi Carraro, président) ont adressé une autre lettre aux joueurs pour les persuader d’abandonner leur veto à Gijón. La lettre détaille les raisons pour lesquelles les paires masculines maintiennent cette situation, notamment le problème de la taille des tableaux qui a diminué pour certaines compétitions cette saison, rendant difficile l’accès aux duos de moindre classement, ainsi que l’organisation des tournois du Cupra FIP Tour, qui ont modifié leur distribution de points. Ils demandent également une révision du nombre d’épreuves comptant pour le classement général de l’année (actuellement fixé à 20) et soulignent « d’autres aspects de nature plus juridique ».
Propositions pour résoudre la situation
Selon le document, pour les organismes du Padel professionnel, il s’agit d’une question de haute priorité et d’urgence. Ils soutiennent que cette situation n’est pas bénéfique pour le sport, qu’elle peut être préjudiciable pour l’avenir et que les supporters en souffriront principalement. Pour tenter de résoudre le problème, ils se sont engagés à :
- « Étudier et analyser en détail les questions précédemment mentionnées »
- Être ouverts à « négocier immédiatement, agir de bonne foi et envisager des accords potentiels avec la PPA (Association des Joueurs Professionnels) »
- « Formaliser ces accords et à les respecter »
Enfin, ils ont également proposé d’établir un calendrier régulier de réunions et de comités entre Premier Padel, la FIP et la PPA. Cela semble indiquer une volonté de donner plus de pouvoir de décision aux joueurs dans le Padel professionnel, autre revendication majeure de ces derniers mois.
La lettre met en évidence non seulement la situation critique du circuit et l’importance de ce tournoi, mais aussi le manque de communication entre la PPA et les organismes régulateurs de ce sport. La ville d’Asturias est devenue la principale victime d’un problème qui n’aurait jamais dû exister et dans lequel toutes les parties semblent avoir une part de responsabilité. Il reste à voir si les joueurs feront des concessions ou s’ils maintiendront leur boycott de Gijón.